Grand Prix éditorial 2024 – implantologie, gérer le temps et la biologie
3e cas lauréat 2024
Objectif thérapeutique
Un patient de 71 ans nous est adressé afin de remplacer, de manière fixe, son bridge dento-porté actuel (fig. 1) présentant des dents supports en situation terminale. La radiographie panoramique (fig. 2) nous montre :
- Un bridge dento-porté de 16 à 26.
- Une canine incluse en place de 23.
- 22 et 26 qui semblent compromises.
- 17/16/27 qui paraissent conservables.
- Une hauteur sous sinusienne secteur 1 insuffisante pour la pose d’implant.
Nous réalisons dans un premier temps, sur une même séquence clinique :
- La dépose du bridge dento-porté.
- L’avulsion de la canine incluse et de la 26 ainsi qu’un comblement par matériau allogénique.
- Un bridge provisoire de laboratoire prenant appui sur 16/13/22 et 27, permettant la temporisation durant la cicatrisation osseuse.
Quatre mois après, nous réalisons un examen radiographique tridimensionnel nous confirmant un volume osseux suffisant pour la pose de 7 implants. Nous éviterons le sinus maxillaire secteur 1. Nous planifions avec le prothésiste une série de guides à étages [3] permettant le positionnement précis des implants.
Les dents restantes nous ont servi de repères pour le positionnement du guide de base à appui osseux [4] via une série de clavettes MIS® (fig. 3). Ce dernier a été conçu dans l’objectif de réaliser une ostéotomie maxillaire guidée : en effet, la crête maxillaire antérieure étant fine, une résection osseuse de cette partie a été réalisé en suivant le guide (fig. 4).
13 et 22 sont alors extraites afin de positionner le guide de forage. 7 implants MIS C1® sont insérés à un torque de plus de 30 newtons. Des piliers intermédiaires MUA et Connects® sont vissés sur les implants. Puis nous solidarisons le bridge temporaire préparé à l’avance…