Le ministère de la Santé a présenté le 31 mai « une première série de mesures concrètes » pour prévenir et lutter contre les violences sexistes et sexuelles (VSS) dans le secteur de la santé. Un plan global doit être annoncé avant la fin de l’été.
« Si la libération de la parole a concerné en premier lieu l’hôpital, c’est l’ensemble des étudiants et des professionnels de santé qui sont concernés, à l’hôpital comme en ville, d’autant qu’il existe des mobilités entre les deux univers », souligne le ministère.
Dans le secteur hospitalier : les professionnels de santé auront l’obligation de suivre une formation sur les VSS et une « équipe nationale d’experts enquêteurs spécialisés », viendra en appui aux établissements en cas de signalement de violences sexistes et sexuelles. Elle devra permettre « de professionnaliser les enquêtes, de maximiser les chances que les procédures aboutissent » et « de prévenir « l’entresoi » qui prévaut dans le milieu médical ».
Concernant les professionnels de santé en ville, on retiendra : la mise en place d’un dispositif d’accompagnent des victimes comprenant notamment une ligne d’écoute dédiée ainsi « qu’un accompagnement psychologique, médical et professionnel des victimes » et la création d’un outil de suivi national des VSS afin « de mesurer l’ampleur du phénomène et de suivre son évolution dans le temps ».
« Il est urgent de mettre fin à des pratiques intolérables » a martelé Frédéric Valletoux le ministre délégué en charge de la Santé, réaffirmant « la fermeté du gouvernement en matière de violences sexistes et sexuelles » et l’application « la tolérance zéro ».
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