Deux collectifs, l’un d’addictologues et l’autre de patients, s’alarment dans deux lettres ouvertes du fait que le rôle de l’alcool et des psychotropes ne soit pas suffisamment pris en compte
par le Grenelle des violences conjugales alors qu’ils sont impliqués dans la majorité des féminicides. L’analyse de 121 féminicides survenus en 2018, publiée par la Délégation interministérielle d’aide aux victimes, montre que dans 55 % des cas, au moins l’un des deux, auteur ou victime, est sous l’emprise d’une substance (alcool, stupéfiants…).
Les collectifs proposent donc au gouvernement de mieux documenter encore le phénomène en créant un registre des violences liées à l’alcool et aux psychotropes (avec leurs dosages systématiques) et demandent des mesures visant à diminuer la consommation globale d’alcool, ou à réduire les risques dans les zones où la consommation est massive.
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