Dans un « message d’alerte rapide sanitaire » (MARS) daté du 2 janvier, le directeur général de la santé, Jérôme Salomon, décrit les mesures d’isolement applicables aux professionnels de santé en ville et en établissement qu’ils soient cas contacts, positifs asymptomatiques ou symptomatiques. Des mesures « exceptionnelles et temporaires » pour faire face à la « très forte circulation du variant Omicron ».
Pour les cas contacts disposant d’un schéma vaccinal complet aucune mesure d’éviction n’est prévue (le rappel vaccinal sera obligatoire pour les professionnels de santé à compter du 30 janvier, ndlr). Ils doivent réaliser un test RT-PCR ou antigénique et, si le résultat est négatif, continuer d’exercer en respectant les mesures barrières et « en s’isolant des autres membres de leur équipe lors des pauses et des repas collectifs ». Des autotests à J2 et J4 seront réalisés.
Les cas positifs asymptomatiques « ne présentant pas de signes respiratoires d’excrétion virale comme la toux ou les éternuements et disposant d’un schéma vaccinal complet » peuvent continuer à exercer. Ils devront « scrupuleusement » respecter les gestes et mesures barrières, ne pas participer à des repas ou moments collectifs ne permettant pas le port du masque et être « prioritairement » affectés à des activités ne nécessitant pas le contact avec les patients.
Les cas positifs symptomatiques, enfin, doivent cesser d’exercer. Pour les personnes ayant un schéma vaccinal complet la durée d’isolement est de 7 jours pleins après l’apparition des signes. L’isolement peut être levé si et seulement si un test RT-PCR ou antigénique réalisé à J5 est négatif. Il n’y a pas de test à réaliser à J7.
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