Vaccination anti-Covid : l’Ordre demande à nouveau à ce que la profession y participe

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Information dentaire

L’Ordre des chirurgiens-dentistes réaffirme, le 4 février dans un communiqué, « la volonté de la profession de participer à l’effort collectif de vaccination massif et demande à son ministère de tutelle d’agir en conséquence pour étendre la capacité professionnelle des chirurgiens-dentistes afin de leur permettre de vacciner dans le strict cadre COVID-19 ».

Rembobinons. Le 2 février, la Haute autorité de santé (HAS), a autorisé l’utilisation du vaccin contre la Covid-19 du laboratoire AstraZeneca chez les professionnels de santé et les personnes de 50 à 64 ans. Ce vaccin se conserve au réfrigérateur, 48h après la première injection prélevée et jusqu’à 6 mois avant ouverture du flacon. Cette facilité de stockage et de conservation rend son utilisation possible en ambulatoire (hors des centres de vaccination dédiés).

C’est pourquoi la HAS, « pour simplifier le plus possible l’accès à la vaccination », « diversifier le profil des vaccinateurs, augmenter leur nombre et multiplier les lieux de vaccination », s’est prononcée en faveur d’un élargissement des compétences vaccinales aux sages-femmes et aux pharmaciens « déjà formés à la vaccination et ayant déclaré une activité de vaccination (dans le cadre de la grippe notamment) ». Ils pourront prescrire et administrer ce vaccin.

Pharmaciens, sages-femmes, mais pas chirurgiens-dentistes. Or, estime l’Ordre, ces derniers, « en leur qualité de professionnels de santé, ont toute leur place dans ce dispositif, de par leurs compétences et leur formation ». L’instance avait déjà demandé la participation des confrères à la mi-janvier réclamant un élargissement des leurs compétences. Car si selon un décret du 16 octobre 2020 « tout professionnel de santé, exerçant ses fonctions à titre libéral ou non, ou tout étudiant en santé, peut participer à la campagne vaccinale dans la limite de ses compétences en matière de vaccination », les chirurgiens-dentistes ne sont pas habilités à poser l’indication de la vaccination et n’ont pas la responsabilité de la surveillance post-injection (risque anaphylactique).

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