Dans un communiqué du 28 janvier, la HAS recommande de permettre aux infirmiers, pharmaciens et sages-femmes « de prescrire et d’administrer les vaccins non vivants inscrits au calendrier vaccinal chez les personnes âgées de 16 ans et plus » : Diphtérie-Tétanos-Coqueluche-Poliomyélite ; Papillomavirus humains ; Pneumocoque ; Hépatite B ; Hépatite A ; Méningocoques A, C, W, Y et Grippe. Sont exclus les vaccins contre le méningocoque B et la rage, « dont les indications sont rares chez l’adulte ».
Cette extension ne concerne pas les personnes immunodéprimées. Pour vacciner, les professionnels de santé devront avoir suivi une formation adaptée. La traçabilité de la vaccination devra être renforcée grâce à des outils numériques. Prenant l’exemple de la vaccination contre le Covid, la HAS estime qu’élargir les compétences vaccinales à plus de professionnels de santé « constitue un moyen de simplifier le parcours vaccinal, de multiplier les occasions de proposer la vaccination et ainsi d’augmenter la couverture vaccinale ».
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