Réduire drastiquement l’empreinte environnementale de notre système de santé en le rendant « plus sobre, plus soutenable, circulaire et moins dépendant des énergies fossiles ». Tel est l’objectif, ambitieux, de la « Planification écologique du système de santé » voulue par le gouvernement.
Un « comité de pilotage » composé de ministres et d’experts, dont notre consœur Alice Baras, spécialiste des sujets de transformation écologique des cabinets de ville, a été réuni pour la première fois le 22 mai par Agnès Firmin Le Bodo, ministre déléguée chargée des professions de santé.
Sept axes de travail ont été définis : sensibiliser tous les professionnels de santé à « l’éco-conception des soins » ; transformer et accompagner les pratiques vers les soins éco-responsables ; accélérer la réduction et la valorisation des déchets notamment des DASRI ; « verdir » le numérique en santé ; rénover le parc immobilier sanitaire et médicosocial ; accélérer la transition vers des achats et une alimentation durables ; former les agents de la fonction publique hospitalière à la transition écologique et accélérer la transition vers des transports sanitaires à faibles et très faibles émissions d’ici 2030.
Dans son ensemble, le système de santé représente un peu plus de 8 % des émissions nationales de gaz à effet de serre (près de 50 millions de tonnes équivalent CO2).
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