Le premier comité de pilotage national du « Plan pour renforcer l’accès territorial aux soins » s’est tenu le 6 février, sous la houlette d’Agnès Buzyn. Il s’agit de suivre la mise en œuvre de ce plan de lutte contre les déserts médicaux présenté 13 octobre dernier (lire ID n°36).
Étaient présents les représentants des ministères concernés, des collectivités, des élus locaux, des maisons et centres de santé et d’une trentaine de syndicats de professionnels de santé. Ces derniers ont signé une charte les engageant à s’impliquer dans la mise en œuvre des mesures contenues dans ce plan : assurer la continuité et la coordination des soins, anticiper la dégradation de l’offre de soins dans les territoires avec les URPS et les ARS, favoriser l’accueil de nouveaux professionnels, mieux organiser les urgences, développer la télémédecine ou encore contribuer au développement des maisons de santé pluriprofessionnelles. Pour les chirurgiens-dentistes, seule la CNSD était représentée. Ce qui n’a pas manqué de faire réagir la FSDL.
« La FSDL a reçu l’invitation le 2 février sans jamais avoir été consultée auparavant sur le contenu de cette Charte sur laquelle nous devons apposer notre signature, note le syndicat, le 6 février. Au-delà d’un problème de forme, à savoir analyser et valider un texte dans des délais aussi courts, notre syndicat s’interroge sur la manière dont nos représentants sont traités par les pouvoirs publics et notre ministère de tutelle. Comment peut-on associer les chirurgiens-dentistes à un texte dont l’élaboration s’est faite sans eux ? »
Une charte pour l’accès aux soins
- Publié le . Paru dans L'Information Dentaire
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