Sept Français sur dix se déclarent en « bonne » ou « très bonne » santé, tandis que 23 % s’estiment seulement en « assez bonne » santé et 7 % en « mauvais » ou « très mauvais » état de santé, montre une enquête de santé européenne (European Health Interview Survey) qui a interrogé, en 2014, près de 10 000 ménages et plus de 26 500 individus en France métropolitaine.
Près de 40 % des répondants évoquent un problème de santé chronique (+ 5 points par rapport à la moyenne des autres pays européens) et 26 % se plaignent d’une limitation dans leurs activités quotidiennes. « Ces indicateurs d’état de santé varient fortement selon les catégories socio-professionnelles, au détriment des catégories défavorisées », détaille l’Institut de Recherche et Documentation en Économie de la Santé (IRDES) qui a publié les résultats de l’enquête le 3 mars.
Ainsi, les ménages d’agriculteurs déclarent un état de santé très dégradé (47 %), devant les employés, les ouvriers et les artisans commerçants.
La différence entre les sexes est aussi prégnante. Par exemple, si une femme sur dix présente des symptômes dépressifs, ce n’est le cas que pour un homme sur vingt. Parmi les facteurs de risque, l’excès de poids concerne 46 % de la population, le surpoids 31 % et l’obésité 15 %, soit moins que dans la plupart des autres pays européens.
En revanche, 28 % des personnes fument, dont 22 % quotidiennement, soit un taux de fumeurs supérieur à la moyenne des pays européens. La France se classe au 15e rang, mais est en 6e position si l’on prend uniquement en compte les femmes fumant quotidiennement.
Là aussi, tabagisme et obésité varient fortement selon les catégories socio-professionnelles, au détriment, notamment, des ménages d’ouvriers.
Un tiers des Français se plaignent de leur état de santé
- Publié le . Paru dans L'Information Dentaire
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