Depuis le 8 janvier, l’Hôpital Henri Mondor dispose d’un service d’odontologie de pointe. 1 700 m2 installés à l’entrée du CHU. Un bâtiment flambant neuf comptant 36 fauteuils, trois blocs opératoires, une unité d’imagerie, cinq boxes fermés équipés de microscope, du MEOPA et d’appareils de radiologie, mais aussi un laboratoire de prothèses doté de la CFAO, le tout destiné à remplacer le centre de soins de l’Hôpital Albert Chenevier, datant des années 1970 et devenu inadapté.
L’AP-HP a investi 10 millions d’euros pour aboutir à ce plateau qui permet « de répondre à nos trois missions, de soins, recherche et enseignement, souligne le Dr Philippe Pirnay, chef de ce service, interrogé par Le Parisien ». Les patients seront accueillis dans de meilleures conditions, les étudiants accéderont à une formation optimisée, et la médecine bucco-dentaire « sera mise en avant avec un service moderne et bien situé ».
Côté soins, tous seront assurés, du plus simple au plus complexe, notamment en endodontie, implantologie, prothèse sur implant, chirurgie parodontale, orthodontie… De nombreuses consultations spécialisées seront donc proposées, permettant une prise en charge spécifique, à l’image du Pass bucco-dentaire, financé par l’Agence régionale de santé pour des traitements dentaires accessibles au plus grand nombre. À noter également l’existence d’un pôle recherche, encadré par le Pr Bruno Gogly, responsable du projet Maxibone sur la reconstruction osseuse des maxillaires par thérapie cellulaire et utilisation d’un biomatériau innovant.
Au final, le service devrait accueillir 50 000 patients par an, contre 35 000 à 40 000 à l’Hôpital Albert Chenevier.
Un plateau odontologique de haut niveau pour l’Hôpital Henri Mondor
- Publié le . Paru dans L'Information Dentaire
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