Cette salle de simulation est également destinée à l’enseignement de la radiologie. Elle est équipée de trois autres fauteuils sur lesquels sont installés des fantômes simulant les caractéristiques radiologiques des tissus dentaires et environnants, surmontés de générateurs. Ils permettent par exemple la prise de clichés réalistes sans exposition d’une personne vivante aux irradiations, de réaliser autant de fois que nécessaire des clichés jusqu’à la maîtrise des gestes (positionnement du capteur et du tube) ou d’apprendre à installer et à positionner le patient sereinement. « Cette salle de travaux pratiques doit non seulement répondre aux besoins en formations initiales (mise en situation de consultation, prothèses, radiologie…), à la formation continue des professionnels (praticiens et prothésistes), mais aussi aux besoins d’innovation pour suivre l’évolution des technologies médicales de pointe, explique Corinne Taddéi-Gross, doyen de la Faculté. La simulation permet tout particulièrement de former aux gestes et à la prise en charge de situations diverses par la participation à des scénarios répétés et modifiables. » Budget global de ces installations : 286 000 e (158 000 pour les mannequins et équipements audiovisuels et 128 000 pour le mobilier et les travaux d’aménagement) financés par iDex (Initiatives d’excellence – fonds publics) et trois mécènes industriels.
Un faux patient plus vrai que nature
- Publié le . Paru dans L'Information Dentaire
Il parle, cligne des yeux, transpire, hurle de douleur, s’évanouit, saigne, vomit… Mais c’est un fantôme. Un fantôme dernier cri installé sur un fauteuil dans l’unité de simulation de la Faculté dentaire de Strasbourg depuis le 25 septembre. Non seulement il est hyper-réaliste, ce qui permet par exemple aux étudiants, de découvrir ce qu’est un réflexe nauséeux, mais, en plus, il peut être piloté à distance par les instructeurs. Cachés derrière une vitre sans tain ceux-ci peuvent à tout moment, s’ils le souhaitent, changer le scenario de la séance de soins entreprise par les participants. La salle est équipée de caméras et de micros, ce qui permet aux autres étudiants installés dans une salle mitoyenne de suivre en direct le travail de leurs camarades et de participer, par le biais de leurs téléphones portables, en livrant leurs réflexions ou en posant des questions. Les vidéos enregistrées permettent ensuite de débriefer en groupe les situations rencontrées.
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