Lancé par Philippe Douste-Blazy dès 2004, laissé en jachère, abandonné, puis testé dans neuf départements entre décembre 2016 et mai 2018, le dossier médical partagé (DMP) a été officiellement (re)lancé le mardi 6 novembre sur l’ensemble du territoire français. « Notre objectif est de faire que dans les deux-trois prochaines années, le DMP devienne une réalité pour tous les assurés sociaux de ce pays et l’ensemble des professionnels de santé », a lancé Jean-François Revel, directeur général de l’assurance maladie.
Chaque assuré a désormais la possibilité (pas d’obligation) d’ouvrir son DMP en quelques clics sur le site www.dmp.fr ou directement en pharmacie. Dès son ouverture, ce « carnet de santé numérique » est automatiquement alimenté par l’assurance maladie avec l’historique de soins des vingt-quatre derniers mois. Avec l’accord de l’assuré, les professionnels de santé pourront, grâce à leur CPS, y ajouter les comptes rendus d’hospitalisation et de consultation, les résultats d’examens, les pathologies ou allergies éventuelles, les traitements médicamenteux, etc. Bref, tout ce qui pourra « permettre aux patients et aux professionnels de santé de disposer de la bonne information, au bon moment, pour mieux soigner », selon l’assurance maladie. Ses modalités d’accès sont sécurisées, il est compatible avec les logiciels métiers des professionnels de santé et accessible sur smartphone et tablette. Plus de 1,2 million de DMP étaient déjà ouverts au début de l’été.
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