La HAS peut rendre un avis global commun à l’ensemble des médicaments homéopathiques ou à un ensemble d’entre eux regroupés « par catégorie homogène, le cas échéant en fonction de situations thérapeutiques ». L’avis rendu, les laboratoires concernés disposeront de 10 jours pour adresser leurs observations écrites ou être entendus par la HAS. Les granules seront alors « inscrites, maintenues ou radiées » de la liste des médicaments remboursables. L’avis de la HAS est attendu pour la fin du printemps. En mars 2018, 124 médecins et professionnels de santé publiaient une tribune contre l’utilisation et le remboursement de l’homéopathie. Le collectif demandait « l’exclusion de ces disciplines ésotériques du champ médical », « sans aucun fondement scientifique », financées par les pouvoirs publics, « nourries par des charlatans en tout genre qui recherchent la caution morale du titre de médecin » et « basées sur des croyances promettant une guérison miraculeuse ». Face à la polémique, le gouvernement a demandé à la HAS d’évaluer ces médicaments.
Un décret encadre un éventuel déremboursement
- Publié le . Paru dans L'Information Dentaire
Un décret paru au Journal officiel du 17 mars fixe le cadre d’un éventuel déremboursement de l’homéopathie. Il précise les critères d’évaluation de ces médicaments par la commission de la transparence de la Haute Autorité de Santé (HAS). Cinq critères seront pris en compte dans l’appréciation du bien-fondé de la prise en charge : « l’efficacité des médicaments concernés, leurs effets indésirables, leur place dans la stratégie thérapeutique, notamment au regard des autres thérapies disponibles, la gravité des affections auxquelles ils sont destinés et leur intérêt pour la santé publique ».
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