L’idée paraît incongrue. C’est pourtant ce qu’est parvenue à réaliser une équipe de chercheurs allemands et suisses. Leurs travaux sont publiés dans Nature le 15 août. Ils ont mis au point un chewing-gum comportant des capteurs « biosensibles » réagissant aux enzymes spécifiques produites par les mucosites péri-implantaires ou les péri- implantites.
La gomme n’a aucun goût, mais devient amère si la personne est atteinte de la maladie. Des essais cliniques sont encore nécessaires, mais cette trouvaille ouvre la voie à un test simple, fiable, peu onéreux et réalisable, comme le soulignent les auteurs, « par n’importe qui, n’importe quand, n’importe où ».
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