« Les troubles des conduites alimentaires (TCA) concernent près d’un million de personnes en France, mais plus de la moitié d’entre elles ne sont pas dépistées et n’accèdent pas encore aux soins », rappelle la Fédération français anorexie boulimie (FFAB) à l’occasion de la 6ème journée internationale des TCA, le 2 juin.
La Fédération souhaite que le sujet soit mieux connu (elle relaie le hashtag #NoMoreTCA), les malades mieux pris en charge par le système de soins et exhorte les professionnels de santé à faire attention aux signaux d’alertes. Elle a d’ailleurs publié en septembre 2019 avec la Haute autorité de santé (HAS), les premières recommandations sur le repérage et la prise en charge de ces troubles par les professionnels de santé de première ligne : médecins généralistes, urgentistes, gynécologues et chirurgiens-dentistes.
Une érosion des dents, un angle sous-mandibulaire gonflé, une abrasion de la main liée aux vomissements ou une perte de poids brutale, témoignent d’un trouble alimentaire qui s’installe. D’autres signes comme des variations brutales de comportement, une préoccupation excessive autour de l’image du corps, de l’alimentation et de la diététique, une mauvaise estime de soi ou encore une activité physique intense doivent être considérés comme des indices d’un comportement anorexique ou boulimique. Lire les recommandations de la HAS 👉 : https://bit.ly/2lSrsEk
L’anorexie mentale touche environ 1 % des femmes et 0,3 % des hommes. La boulimie, 1,5 % des femmes et 0,5 % des hommes. L’hyperphagie boulimique, 3 % des femmes et 1,5 % des hommes.
Un numéro téléphonique d’écoute et de soutien, a été mis en place pour les patients, les familles et les professionnels de santé : 0 810 037 037.
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