Dès mon arrivée (avec une journée de retard pour cause de grève…), j’ai pu assister à la conférence du Dr Emmanuel Cohen intitulée : « CFAO : réactivité et productivité augmentée ». Après avoir exposé son organisation interne, l’intervenant a expliqué en quoi produire lui-même ses prothèses permettait d’obtenir réellement ce qu’il désirait, en insistant néanmoins sur le fait que certaines situations cliniques nécessitent le recours au laboratoire de prothèse. Les différents cas cliniques exposés ont permis aux auditeurs de percevoir en quoi ces différents flux de travail rendaient sa pratique plus réactive et plus productive.
L’après-midi, place à l’implantologie numérique. L’équipe universitaire clermontoise (Prs Veyrune et Auroy, Drs Emmanuel et Deschaumes) a ainsi abordé le protocole indirect avec réalisation d’une empreinte post-chirurgicale du cone beam à la pose et de la cicatrisation à la prothèse. Après une revue de la littérature concernant la chirurgie guidée, un cas clinique de chirurgie guidée d’extraction-implantation avec mise en charge différée a été présenté. L’occasion de mettre l’accent sur la nécessité absolue de parfaitement planifier, sur le logiciel dédié, le positionnement des implants, et ce, en relation avec un projet prothétique parfaitement validé au préalable. La réalisation des prothèses définitives avec la gestion des profils d’émergence a ensuite été présentée.
À la suite de cette démonstration, le Dr Jacques Cheylus, lors de son intervention : « Esthétique du sourire : virtual smile design & mockup », a fait part de son expérience d’utilisateur et de l’intérêt des projets esthétiques digitaux lors de la réalisation de différents cas cliniques. Il a notamment mis l’accent sur l’amélioration sensible de la collaboration chirurgien-dentiste-prothésiste grâce à ces nouveaux protocoles de collaboration.
Puis le Dr Akim Benattia a abordé l’orthodontie numérique en omnipratique. Une fois posées les bases de l’orthodontie en général, puis digitale en particulier, il a centré son intervention sur les nouvelles possibilités thérapeutiques offertes par les dernières générations d’aligneurs orthodontiques par gouttières transparentes.
Au vu de ces journées, il ne fait aucun doute que ces premiers Digital Days portaient bien leur nom, tant le digital était au cœur de toutes les discussions et interventions.
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