Avant cette année, deux raisons pouvaient m’amener à me rendre à Cologne : visiter sa majestueuse cathédrale de style gothique et découvrir l’histoire de la fameuse « eau de Cologne » inventée par un Italien vers 1732.
En effet, l’International Dental Show (IDS) n’avait jamais suscité pour moi un grand intérêt par l’absence de conférences scientifiques, et la seule exposition ne pouvait me donner envie de ce déplacement germanique.
Sous l’impulsion de l’équipe de L’Information Dentaire, en vue de la réalisation de ce beau numéro, je décidais de m’y rendre, pour la première fois.
L’arrivée à Cologne me donnait tout de suite la vue sur un point d’intérêt potentiel : la cathédrale, imposante à côté de la gare. Le lendemain, direction la plus grande exposition au monde de matériel dentaire à KoelnMesse. La foule à l’approche du Parc des expositions laisse déjà présager un rassemblement « exceptionnel ». Mascottes et autres supports de communication, toujours très présents dans ce type d’exposition, nous assaillent avant même le hall d’accueil. Après avoir patienté pour entrer (pourtant, le badge Presse m’a permis de passer plus vite, merci l’Id !), me voilà face à un dilemme : sur les 10 halls proposés, lequel explorer en premier ?
Heureusement, Frédéric Bohin et Fabrice Calastreng, des “habitués” de l’événement, me servent de guide pour mes premiers pas dans la démesure de cette exposition. Premier constat, il est impératif de bien consulter le fascicule fourni pour s’orienter ; la rigueur allemande fait le reste. Une fois la logique germanique intégrée, il est assez facile de se repérer dans les dédales des stands parfaitement numérotés et référencés. La seule condition pour voir le maximum de choses : une bonne condition physique car l’exposition est immense, sur deux voire trois niveaux. Un bon moyen de faire du sport sans s’en apercevoir… ou presque. Le second constat est qu’il existe deux façons de vivre l’IDS : venir avec des objectifs précis, donc un travail de géolocalisation des stands à visiter réalisé en amont, ou se promener en ouvrant grands les yeux.
Pour cette première fois, et une vraie découverte, c’est la version balade que j’ai choisie, laissant le “commando” Frédéric Bohin et Fabrice Calastreng suivre sa feuille de route pour dénicher les nouveautés présentées dans les pages qui suivent. Mission ardue, car l’IDS est une exposition où se côtoient les firmes leaders du monde dentaire et les sociétés plus ou moins grandes, parfois à la recherche d’un distributeur européen. Une diversité qui se traduit au niveau des stands.
Si les grandes firmes veulent asseoir leur “puissance” à l’aide d’espaces magnifiques, les petites sociétés rivalisent d’inventivité et, parfois, d’exotisme, pour attirer le regard, susciter la curiosité et ainsi, peut-être, séduire le client. L’Asie semble très présente, reflétant sa domination croissante dans la production mondiale. Certains vont jusqu’à jouer la carte loterie avec à la clé des cadeaux en or… et pour gros lot le modèle d’une mythique marque automobile locale. De quoi attiser l’envie des passants !
Parfois, de l’un des stands, où la langue de Shakespeare domine celle de Goethe, surgit un « bonjour » qui vous interpelle et on a la joie de découvrir un visiteur médical français sur le stand de son entreprise. Plaisir de se retrouver ici. Après deux jours de promenade, je regrette finalement de n’avoir pas pris plus tôt le chemin de l’IDS, car ces longues marches m’ont permis de rencontrer des exposants dans les différents domaines qui m’intéressent et d’échanger avec eux sur l’évolution des techniques, des matériaux qui feront peut-être notre exercice de demain.
Et à la différence de certaines situations, où l’on suppose que rien n’égalera la première fois, cette visite me fait penser que cette première sera suivie de beaucoup d’autres…
Toute première fois…
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- Publié le . Paru dans L'Information Dentaire
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