Ni coercition, ni mise à mal du numerus clausus… Le plan de lutte contre les déserts médicaux présenté le 13 octobre par le Premier ministre, Édouard Philippe, et la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, ne contient aucune mesure qui pourrait froisser les professionnels de santé. Ce plan, comme le dit Agnès Buzyn elle-même, « propose un panel de solutions adaptables à chaque territoire ».
Parmi les mesures à venir : le doublement du nombre des maisons de santé pluriprofessionnelles en cinq ans (910 aujourd’hui), l’accroissement les possibilités de cumul emploi/retraite pour maintenir des médecins sur le territoire, la possibilité pour de jeunes médecins d’avoir un exercice partagé entre l’hôpital et un cabinet en zone sous-dense, le développement de consultations « avancées » dans lesquels, par exemple, un spécialiste consulte ponctuellement dans une zone sous-dense et l’accélération de l’usage de la télémédecine (consultations et expertises à distance), notamment dans les EHPAD. Rien n’est annoncé spécifiquement pour les chirurgiens-dentistes, mais on peut imaginer que les mesures prévues pour les médecins se déclinent in fine à la profession.
Sortir des déserts médicaux
- Publié le . Paru dans L'Information Dentaire
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