Dr Wilhelm Pertot
Les instruments ont connu une véritable révolution depuis les années 1990. L’acier a laissé la place au nickel titane, la dynamique manuelle à la rotation continue puis, en 2011, à la réciprocité qui accumule depuis les études et les retours favorables du marché.
Avec les Wave One Gold, Dentsply-Maillefer prolonge la philosophie instaurée avec les Wave One : mise en forme avec un seul instrument, disponible en 4 tailles avec une section parallélépipédique innovante. Le résultat : résistances à la torsion et à la fatigue cyclique augmentées, de même pour la flexibilité et surtout, grâce au traitement thermique de l’alliage, l’instrument peut être précourbé, il conservera sa courbure. Pratique pour les canaux d’accès difficile ! Concrètement, cette nouvelle approche élimine les risques de vissage de l’instrument dans le canal. La mise en forme est plus respectueuse de l’anatomie originelle, il n’y a pas plus de débris extrudés apicalement ou de micro-fêlures générées dans les parois radiculaires qu’avec des instruments en rotation continue.
Pr Pierre Colon
Les fabricants nous proposent depuis trente-cinq ans, chaque année, voire plusieurs fois par an, de nouveaux matériaux de restauration qui revendiquent toujours des propriétés, optiques, mécaniques… améliorées par rapport aux versions précédentes. La question logique est de savoir si l’amélioration présentée correspond à un réel avantage clinique !
Les formulations sont de plus en plus élaborées, que ce soit pour la matrice ou les charges qu’elle contient, mais il s’agit souvent de faire un compromis entre facilité d’utilisation et performances du composite. Les derniers composites proposés par Dentsply incorporent des charges prépolymérisées sphériques : le matériau gagne en souplesse, en facilité de mise en forme puisque les charges glissent littéralement les unes sur les autres lors de l’application du matériau. Qui pourtant conserve parfaitement la forme qui lui est donnée, jusqu’à la polymérisation. Cette caractéristique se répercute également lors du polissage, avec un état de surface final de la restauration très facile à obtenir. Alors, un composite de plus ou une innovation majeure ? L’avenir le dira, mais il semble que la technologie SphereTEC apporte un confort flagrant en clinique, avec des résultats esthétiques tout à fait satisfaisants.
Dr Pascal Zyman
Avec un exercice consacré depuis des années à la dentisterie esthétique, Pascal Zyman était chargé d’illustrer cliniquement la mise en œuvre du nouveau composite CeramX en insistant sur ses propriétés cliniques, sa manipulation. En réalisant quelques cas cliniques, il confirme le confort qui accompagne sa mise en œuvre : le matériau semble thixotrope et mouille parfaitement les parois de la cavité tout en conservant la forme qui lui est donnée, sans coller aux instruments ! Et même sans teintes translucides, le résultat esthétique est tout à fait satisfaisant, y compris après un polissage rapide qui va donner à sa restauration tout son lustre.
Pour clore le programme scientifique de la soirée, le Dr Laurent Detzen, ancien interne à Paris 5, a présenté un cas clinique époustouflant, récompensé par le deuxième prix lors de l’édition du concours Global CeramX Contest Case 2016.
Preuve de l’intérêt de la formule associant présentations brèves et séquences interactives, l’assistance a bombardé les conférenciers de questions, techniques et pratiques, entre les conférences comme au cours du cocktail qui les a suivies. Une très belle soirée, on en redemande !
Frédéric Bohin
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