L’allongement de l’espérance de vie entraîne une augmentation constante de la proportion de personnes âgées. Au-delà de l’aspect purement chronologique, la définition de la vieillesse évolue vers une classification à orientation fonctionnelle, tenant compte de l’état de santé et du degré d’autonomie. Le vieillissement s’accompagne d’une réduction des possibilités d’adaptation psychiques et physiques et d’une diminution de la résistance qui entraîne un risque accru de pathologies multiples. Si l’on constate un accroissement de la proportion de dents naturelles au cours de la vieillesse, le maintien de la santé bucco-dentaire pendant le troisième et le quatrième âge représente un défi majeur.
Les auteurs de l’article estiment que chez les personnes du quatrième âge, une amélioration pertinente de la santé bucco-dentaire n’a pas encore pu être obtenue de façon satisfaisante.
Comme le traitement médico-dentaire des patients multi-morbides et alités peut être nettement plus difficile, les auteurs suggèrent de s’attacher à détecter précocement les maladies générales ayant des répercussions sur la santé bucco-dentaire et sur la capacité à subir des soins bucco-dentaires.
Parvenir à une meilleure santé bucco-dentaire chez les personnes du quatrième âge pourrait passer par l’amélioration des soins chez les personnes du troisième âge. Le rôle du chirurgien-dentiste doit être aussi d’adresser le patient à un médecin concerné en cas de suspicion de dépression, démence ou malnutrition.
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