Interrogé par les pouvoirs publics sur la possibilité de lister les soins de premier recours en médecine bucco-dentaire, l’Ordre national des chirurgiens-dentistes a consulté plusieurs acteurs de la profession : ADF, UFSBD, ANCD, FSDL et Les CDF. Après analyse des textes existants, ces instances conviennent, dans un communiqué du 21 novembre, qu’il est « impossible d’établir une liste précise des soins de premier recours ». Toutefois, elles précisent qu’il est possible de déterminer qui effectue ces soins.
Ainsi, le chirurgien-dentiste « réalise des soins de premier recours s’il produit une activité d’omnipratique dans le cadre d’une prise en charge globale, quels que soient l’âge du patient et la diversité des actes réalisés, et s’il effectue des actes de prévention, de dépistage, de diagnostic, le traitement et le suivi des patients ». Les établissements et centres de santé répondent également à cette notion s’ils remplissent ces critères à titre principal. À l’inverse, dès lors que le praticien (ou l’établissement) ne traite pas toutes les pathologies et qu’il n’est pas en mesure de réaliser les cinq étapes, il n’est pas un acteur des soins de premier recours.
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