Sur ces 534 contrats en odontologie, 65 ont été signés en île-de-France. Or, constate l’ARS, seuls 11 bénéficiaires (17 %) se sont finalement installés dans la région, les autres ayant préféré d’autres horizons après avoir rempli leurs obligations. Pour les médecins, la situation est encore moins florissante. Sur les 2 305 CESP signés depuis 2010, 378 l’ont été en île-de-France, pour 21 médecins effectivement installés (5,5 %). De quoi remettre en cause ce dispositif ? Pas selon l’ARS qui estime que les installations de médecins et de chirurgiens-dentistes ayant bénéficié d’un CESP devraient « croître significativement dans les années à venir (croissance liée à la fin de la formation de bon nombre d’étudiants) ».
Résultat en demi-teinte pour les contrats d’engagement
- Publié le . Paru dans L'Information Dentaire
Au 31 décembre 2018, 534 contrats d’engagement de service public (CESP) ont été signés par des étudiants en dentaire sur toute la France, et cela depuis 2013, année d’instauration de ce dispositif d’aide à l’installation, indique l’ARS île-de-France dans un « Point d’étape » consacré à l’accès aux soins dans la région publié le 7 février. Ce contrat ouvre droit au versement d’une allocation mensuelle de 1 200 e bruts aux étudiants jusqu’à la fin de leurs études. En contrepartie, ils s’engagent, dès la fin de leur cursus, à exercer pour une durée équivalente à celle du contrat, à titre libéral ou salarié, dans des zones géographiques « sous-dotées » en praticiens.
Commentaires