Toutes les restaurations dentaires ont une durée de vie limitée. Des défauts doivent donc fréquemment être traités, ce qui peut être réalisé par le remplacement complet de la restauration ou par une réparation. La réparation non seulement prolonge la vie de la restauration, mais aussi celle de la dent, car elle est souvent moins invasive et donc moins consommatrice de substance dentaire. Elle est également souvent beaucoup moins coûteuse. La réparation d’une restauration défectueuse s’inscrit donc dans le concept d’une dentisterie minimalement invasive.
L’objet de cette étude était de réaliser un sondage parmi les praticiens du canton de Zurich (Confédération Helvétique) concernant leur pratique de la réparation de restaurations unitaires. Les résultats montrent que des réparations sont souvent réalisées sur les composites (98,5 %), la céramique (88,9 %), les couronnes (86,5 %), le métal (54,6 %) et l’amalgame (51,5 %). Les causes invoquées sont la perte partielle de la restauration existante ou de la structure dentaire avoisinante plutôt que la reprise de carie. La décision de réparation est fondée principalement sur la taille du défaut (90 %), la taille de la restauration (63 %) et la nature du matériau de la restauration (84 %). Le matériau de réparation le plus utilisé est le composite, après conditionnement adéquat. La plupart des chirurgiens-dentistes considèrent que la durée de vie de la réparation est inférieure à celle de la restauration initiale.
En résumé, la réparation de restaurations défectueuses est fréquemment effectuée par les chirurgiens-dentistes du canton de Zürich (Confédération Helvétique) et constitue une méthode de traitement bien établie.
Réparation des restaurations
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- Publié le . Paru dans L'Information Dentaire
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