Régulation ou aides à l’installation : le nouveau cadre conventionnel

  • Publié le .
Information dentaire

Validés dans toutes les régions de France, les nouveaux zonages conventionnels sont disponibles auprès des ARS ou sur le site Cartosanté. Ils distinguent cinq catégories de zones en fonction notamment des bassins de population et de la densité des chirurgiens-dentistes : très sous-dotée, sous-dotée, intermédiaire, très dotée et non prioritaire.

Conformément à la convention dentaire, depuis le 1er janvier, les cabinets situés dans les zones très sous-dotées ou qui s’y installent (22 617 communes) peuvent bénéficier de deux aides distinctes et non cumulatives : le Contrat d’aide à l’installation des chirurgiens-dentistes (CAICD) et le Contrat d’aide au maintien d’activité des chirurgiens-dentistes (CAMCD).

Le CAICD, signé pour une période de 5 ans non renouvelable, offre une aide de 50 000 euros pour couvrir les frais d’investissement initiaux, principalement l’équipement.

Le CAMCD signé pour une période de 3 ans renouvelables, propose une participation forfaitaire de 4 000 euros par an.

Dans les deux cas, le praticien doit exercer dans une zone très sous-dotée pendant toute la durée du contrat, être conventionné à titre principal, seul ou en groupe, et remplir les conditions pour percevoir les aides à l’équipement informatique du cabinet.

Pour les zones non prioritaires (73 communes), la convention instaure une régulation des installations avec la mise en place du « 1 pour 1 » (1 départ préalable pour 1 nouveau conventionnement), y compris pour les salariés des centres de santé dentaires. Ces centres ne pourront d’ailleurs plus s’installer dans ces zones.

L’assurance maladie, interlocutrice des praticiens dans tous les cas, a détaillé les critères pris en compte pour ces conventionnements : cessation définitive préalable d’activité d’un chirurgien-dentiste libéral, examen du projet professionnel dans cette zone (reprise ou intégration dans un cabinet de groupe, par exemple) et octroi du conventionnement de manière prioritaire « au chirurgien-dentiste désigné nommément par son confrère cessant son activité comme son successeur » (article 35 de la convention).

Une « foire aux questions » conçue avec les deux syndicats, FSDL et Les CDF, permet de trouver les réponses aux principales questions que l’on pourrait se poser.

Thèmes abordés

Commentaires

Laisser un commentaire

Sur le même sujet

Vie de la profession

« 100 % santé » : la DGCCRF épingle des pratiques non conformes chez les dentistes, opticiens et audioprothésistes

Une enquête menée par la DGCCRF auprès de plus de 1 300 professionnels – chirurgiens-dentistes, opticiens et audioprothésistes – révèle un...
Vie de la profession

Candidature ouverte pour le prix de thèse ADF/ Denstply-Sirona

Si vous avez soutenu votre thèse d’exercice en 2023 ou 2024 au sein de l’une des facultés d’odontologie françaises, l’ADF...
Vie de la profession

Doniphan Hammer et Julien Laupie reconduits à la tête de l’ADF

Réuni le 4 avril à Paris, le conseil d’administration de l’Association dentaire française (ADF) a renouvelé ses instances statutaires. Julien Laupie (UFSBD)...
Vie de la profession

Revenus professionnels 2023 : retour à la hausse

Après l’envolée spectaculaire des revenus professionnels de 14,51 % en 2021 liée au rebond post-Covid puis une baisse de 2,65...
Actualité Vie de la profession

Article réservé à nos abonnés Dégradations de la salle d’attente

MÉDICO-JURIDIQUE EXEMPLE DE SITUATION Pour la deuxième fois, cette famille occupe bruyamment la salle d’attente. Les jeunes enfants, très turbulents,...
Vie de la profession

Aides à l’installation des collectivités territoriales : pas de renouvellement avant dix ans

Un décret paru au Journal officiel du 14 mars et pris en application de la loi du 27 décembre 2023...