Chaque année, près de 50 000 Français meurent d’un arrêt cardiaque : un toutes les 10 minutes. Et seules 5 à 7 % des victimes survivent. Or, « plus de la moitié des patients qui meurent subitement ont des signes avant-coureurs, ce qui laisserait largement le temps d’intervenir », rapporte une étude Inserm, publiée dans Annals of Internal Medicine le 5 janvier. Les chercheurs ont reconstitué précisément ce qui s’était passé dans les 4 semaines précédant la survenue d’un arrêt cardiaque chez 839 hommes et femmes (témoignages des membres de la famille, des personnels de santé, des collègues de travail, données médicales…). La douleur intense dans la poitrine « en étau » était le symptôme le plus fréquent. Les autres signes d’alerte étaient l’essoufflement d’effort et les pertes de connaissance. Dans deux cas sur trois, les douleurs de la poitrine sont intermittentes jusqu’à la survenue de l’arrêt cardiaque. Les difficultés à respirer débutent quelques jours avant et sont le plus souvent continues jusqu’à l’arrêt cardiaque. Seulement 19 % des patients avec symptômes ont appelé les secours. 30 % de ceux qui ont appelé sont toujours en vie. « La leçon, c’est que si vous avez ce genre de symptômes, il ne faut pas les ignorer. Allez au plus vite voir votre médecin. Et, surtout, ne perdez pas de temps », insistent les auteurs de l’étude.
Réagissez aux signes d’alerte
- Publié le . Paru dans L'Information Dentaire
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