En 2019, 395 040 travailleurs ont été suivis pour leur exposition aux rayonnements ionisants du fait de leur activité : industries nucléaires ou non, santé, recherche, exposition à la radioactivité naturelle,… Le bilan 2019 publié par l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) le 15 octobre montre que la grande majorité de ces travailleurs (76,3 %) est « non exposée » c’est-à-dire exposée à doses inférieures au seuil d’enregistrement fixé à 0,1 mSv (millisievert).
Tous domaines confondus, la dose individuelle moyenne est de 1,20 mSv en 2019 contre 1,12 mSv en 2018. Une hausse de 7 % « en lien avec l’augmentation de la dose moyenne dans les domaines du nucléaire et pour le personnel navigant exposé aux rayonnements cosmiques », indique l’IRSN.
Le domaine des activités santé, « médicales et vétérinaires » regroupe 229 172 travailleurs (58 % de l’effectif total) dont 42 530 personnes dans le dentaire (3ème groupe en nombre après la radiologie interventionnelle et le radiodiagnostic). Les soins dentaires captent 16 % de la dose annuelle collective de 9,16 homme.Sv. Cette dose collective se calcule en multipliant la dose efficace moyenne reçue par le nombre de personnes concernées.
La dose individuelle annuelle moyenne sur l’effectif dentaire est quant à elle de 0,23 mSv contre 0,30 mSv pour l’ensemble du domaine santé, donnée stable par rapport à 2018. En dentaire, 36 270 personnes (86 %) sont en deçà du seuil d’enregistrement (0,1 mSv) et donc considérées comme « non exposées », tandis que 6 103 ont reçu une dose annuelle entre le seuil et 1mSv. « Une dose de 1 mSv est considérée en radioprotection comme une dose faible voir très faible », indique l’IRSN sur son site internet. 157 personnes sont au-dessus de 1mSv (jusqu’à 5) soit 0,37 % de l’effectif et 2 sont au-delà de 5 mSV.
Commentaires