En 2020, 387 452 travailleurs ont été suivis dans le cadre de leurs activités professionnelles les exposant aux rayonnements ionisants : industrie nucléaire ou non, santé, recherche, exposition à la radioactivité naturelle,… Le bilan 2020 publié par l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) le 22 septembre montre que la grande majorité de ces travailleurs (82 %) est « non exposée » c’est-à-dire exposée à doses inférieures au seuil d’enregistrement fixé à 0,1 mSv (millisievert).
Tous domaines confondus, la dose individuelle moyenne est en baisse sensible de 35 % par rapport à 2019 : 0,78 mSv vs 1,20 mSv. Une baisse « principalement liée au report de certains travaux de maintenance dans l’industrie nucléaire et à la diminution des doses reçues par le personnel navigant exposé au rayonnement cosmique, du fait de la baisse du trafic aérien, en lien avec la situation sanitaire », explique l’IRSN.
Dans le domaine des activités de santé, « médicales et vétérinaires », 228 585 travailleurs ont été suivis (58 % de l’effectif total). La dose individuelle moyenne est de 0,25 mSv. Seuls 1357 travailleurs (0,6 % de l’effectif) ont reçu une dose supérieure à 1 mSv.
Dans le secteur dentaire spécifiquement, 43 510 personnes ont été suivies. 82 % de cet effectif reçoit des doses inférieures à 0,1 mSv (millisievert). La dose individuelle annuelle moyenne est de 0,16 mSv contre 0,23 mSv en 2019. 7 545 personnes ont en effet reçu entre 0,1 et 1 mSv. « Une dose de 1 mSv est considérée en radioprotection comme une dose faible voir très faible », rassure l’IRSN sur son site internet. 63 personnes ont reçu entre 1 et 5 mSv. Seul un individu est au-delà de 5 mSv.
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