Diabétiques : la consultation chez le chirurgien-dentiste, c’est deux fois par an, rappelle l’Ordre des chirurgiens-dentistes à l’adresse du grand public lors de la Journée mondiale du diabète du 14 novembre. Les personnes diabétiques sont plus susceptibles de souffrir de maladies des gencives et d’infections buccales et, inversement, des problèmes bucco-dentaires peuvent aggraver un diabète. Il est donc recommandé aux diabétiques de consulter leur chirurgien-dentiste deux fois par an pour prévenir et traiter ces complications. » En 2023, le diabète (tous types confondus) a continué sa progression dans notre pays, indique Santé publique France (SPF). Plus de 3,8 millions de personnes sont traitées par médicament pour cette affection, soit 5,6 % de la population. La maladie est plus fréquente chez les hommes que chez les femmes, à l’exception des territoires ultra-marins où les femmes sont les plus touchées.
Les disparités territoriales restent très marquées avec une fréquence beaucoup plus élevée outre-mer et en Seine-Saint-Denis qu’à l’Ouest de l’Hexagone, notamment en Bretagne. Les hospitalisations pour complications chroniques liées au diabète restent très fréquentes. Parmi les personnes âgées de 45 ans et plus, les complications podologiques, plaies du pied et amputations de membre inférieur, touchent respectivement 981 et 286 personnes sur 100 000. Les complications cardio et neuro-vasculaires (accident vasculaire cérébral et infarctus du myocarde), touchent, elles, respectivement 589 et 223 personnes sur 100 000. Enfin, environ 250 000 personnes vivent avec un diabète de type 1. Il progresse chaque année, en particulier chez les moins de 20 ans.
En 2023, ce sont plus de 31 400 jeunes qui étaient touchés : ils étaient 20 300 en 2012. Dans le monde, plus de 800 millions d’adultes sont aujourd’hui atteints de diabète (tous types confondus), soit plus de quatre fois plus qu’en 1990, s’alarme l’OMS, expliquant la situation par « une avancée de l’obésité, aggravée par les effets de la commercialisation d’aliments malsains, du manque d’activité physique et des difficultés économiques ». Pour maîtriser cette « épidémie mondiale », l’organisation internationale appelle les pays à « agir de toute urgence » en adoptant « des politiques favorables à une alimentation saine et à l’activité physique, et, surtout, en faisant en sorte que les systèmes de santé assurent la prévention, la détection précoce et le traitement du diabète ».
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