Les institutions de prévoyance, l’une des trois familles des « complémentaires santé » avec les mutuelles et les sociétés d’assurance, ont publié le 8 février cinq propositions dans le cadre de la mise en place du « zéro reste à charge » en optique, audio et dentaire à l’horizon 2022. Les réseaux de soins en sont la pierre angulaire.
Le Centre technique des institutions de prévoyance (CTIP) propose de « s’appuyer sur la contractualisation avec les professionnels de santé, comme dans les réseaux des soins. Ces derniers ont l’avantage de proposer des produits de qualité à des prix moins élevés, sans brider la capacité d’innovation des entreprises du secteur, et ce dans l’intérêt des assurés ».
Pour réussir, la réforme devra être progressive, cadrée législativement et financièrement, fiscalement stable et régulièrement évaluées. Enfin, le CTIP souhaite qu’elle soit axée sur la prévention en entreprise « pour toucher une population très large, de l’ouvrier au cadre supérieur ».
Pour la « prévoyance », le reste à charge zéro passe par les réseaux
- Publié le . Paru dans L'Information Dentaire
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