« Amazon, ce n’est pas la vision du gouvernement. Nous ne souhaitons pas que des plateformes vendent des médicaments comme on vend des livres, a affirmé la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, invitée de RMC le 5 février. Les pharmaciens sont indispensables à l’accès aux soins et ils peuvent être totalement rassurés sur le fait que je serai à leurs côtés pour éviter toute dérive de cette vente en ligne. »
La ministre a ainsi tenté d’éteindre la colère des pharmaciens d’officine qui s’opposent à un article du projet de loi « Asap » (Accélération et simplification de l’action publique), présenté le 5 février en conseil des ministres, qui ouvre la possibilité de vendre des médicaments sans ordonnances stockés sur un site distant de l’officine grâce à la création de plateformes logistiques. Aujourd’hui, la vente en ligne est possible uniquement sur des sites adossés à une pharmacie
physique. Les pharmaciens dénoncent une volonté de casser leur monopole.
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