C’est ce que confirme, une nouvelle fois, une étude publiée le 26 décembre dans Journal of Clinical Oncology. La méta-analyse porte sur 755 459 participants (âge médian, 62 ans), dont 53 % de femmes, suivis pendant 10,1 ans. Cinq cohortes ont été créées. On a demandé aux participants, indemnes de cancer à leur inclusion, de pratiquer des activités physiques de différents types et d’intensités variées. Sur la durée de l’étude, 50 620 cancers se sont déclarés.
Bilan : le risque de cancer du côlon chez l’homme baisse de 8 % avec 2 heures 30 par semaine d’activité physique d’intensité modérée (par exemple, marche rapide) et jusqu’à 14 % avec 5 heures. Pour le cancer du sein chez la femme, la baisse est de 6 % avec 2 heures 30 de sport, puis de 10 % avec 5 heures. Idem pour le cancer du rein (11 – 17 %), le cancer du foie (18 – 27 %), le cancer de l’endomètre (10 – 18 %), le myélome (14 – 19 %), et le lymphome non hodgkinien chez la femme (11 – 18 %).
Les résultats en fonction de l’intensité de l’activité physique (de modérée à vigoureuse) ne sont pas probants selon les auteurs, suggérant que la durée de l’activité a plus d’impact que l’intensité.
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