Alors que le gouvernement dévoilera cette semaine le plan de relance de l’économie française, Les chirurgiens-dentistes de France (Les CDF) proposent, dans un communiqué du 1er septembre, la mise en place de quatre mesures « concrètes » pour soutenir les cabinets dentaires « sérieusement fragilisés » par la crise sanitaire.
D’abord, « supprimer la taxe sur les salaires », l’un des plus gros freins à l’embauche, selon le syndicat. Ensuite, « libérer l’investissement » pour « encourager les cabinets libéraux à renouveler leurs équipements et outillages ». Les CDF souhaitent que le seuil d’amortissement unitaire par équipement soit relevé à 1000 € hors taxes.
Troisième demande : faciliter la gestion des salariés et la création d’emplois « en intégrant dans l’actuel dispositif titre emploi service entreprise (TESE) toutes les contributions et taxes payées par les employeurs, de façon à rendre la gestion du salariat des TPE aussi simplifiée que celle du chèque emploi services universel (CESU) ».
Enfin, « lever l’interdiction d’avoir un seul et unique collaborateur » par chirurgien-dentiste. Ce serait « réparer une injustice » alors que la plupart des professionnels libéraux peuvent déjà engager plusieurs collaborateurs.
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