Vingt ans ! Un anniversaire plein d’espoirs. L’âge où tout semble permis. Comment se traduira-t-il pour la Sapo ?
Bernard Cannas : Nous avions prévu de fêter ce vingtième anniversaire le 20 juin 2020, mais la pandémie nous a fait reculer cette date de deux ans. C’est donc le vingtième anniversaire… plus deux ans. Eh oui, vingt ans, c’est le bel âge certes, mais aussi celui des projets. Nous aurons un grand plaisir à fêter cet anniversaire avec les sapistes qui nous font tant confiance, évidemment, mais il s’agit aussi de montrer la voie, de faire le tri dans les nombreuses innovations qui sont proposées aux praticiens. Sapo Implant, c’est une société de formation qui comprend toutes les générations et qui se doit d’innover dans son enseignement. Depuis vingt ans, la structure de l’enseignement est restée la même, mais pour prendre deux exemples remarquables, nous avons vécu l’évolution de l’imagerie, avec l’arrivée des CBCT dans les cabinets, ainsi que l’évolution du laboratoire de prothèse avec le flux numérique. Les outils ont changé mais le processus de traitement doit suivre des protocoles stricts et reproductibles. La particularité de Sapo Implant est de donner cette méthodologie de traitement.
Vous évoquez la fidélité des « sapistes ». Aujourd’hui encore, il semble que ce soit un point fort. Quel est votre secret ?
B. C. : Notre plus grande fierté est d’avoir maintenu cette fidélité. Quel plaisir lorsque de jeunes confrères nous contactent de la part d’anciens sapistes et qu’ils ont la patience d’attendre les promotions disponibles. Nous voulons être à la hauteur de leurs attentes et exigences.
Je pense que notre secret est la sincérité, la proximité au cours des cinq modules de formation qui présentent la méthode et transmettent des protocoles de traitement immédiatement applicables avec les meilleures avancées de la science.
Quarante-quatre cursus ont eu lieu au cours de ces vingt-deux ans. Nous allons contacter chaque participant afin de savoir ce qu’il est devenu, comment il a intégré l’implantologie dans ses plans de traitement, savoir si certains sont devenus implantologistes exclusifs… Après ces deux années difficiles, pour cet anniversaire, nous nous retrouverons tous enfin sur la terrasse de l’Institut du Monde Arabe pour profiter de l’une des plus belles vues de Paris pour fêter tous ensemble ce beau moment.
Vous aviez fêté vos dix ans à la bibliothèque François Mitterrand. En dix ans, comment l’implantologie
a-t-elle évolué ?
B. C. : Elle a connu une évolution incroyable : la digitalisation des processus, l’impression 3D, la navigation chirurgicale, l’explosion technologique des laboratoires de prothèse sans qui nous ne pouvons pas évoluer, mais aussi le vieillissement de nos traitements, le suivi des patients, la prise en compte des pathologies péri-implantaires. Ce sera l’un des thèmes importants de ce continuum
Justement, en quoi le programme de ce continuum s’accorde-t-il avec l’évolution des technologies ?
B. C. : Deux grands thèmes seront abordés. La matinée sera consacrée aux pathologies autour des implants. Nous chercherons à comprendre cette rupture d’équilibre de l’ostéointégration que sont les péri-implantites. Nous voulons faire le point autour d’experts. Notre responsabilité est d’aborder de manière honnête et scientifique ce vaste sujet qui s’invite tous les jours dans nos cabinets. Comment les prévenir, les diagnostiquer puis les traiter ? Le débat sera ouvert avec des questions et réponses avec la salle et des tours de table d’experts. L’équipe de Parosphère, avec Frédéric Duffau, Benjamin Perron et Philippe Doucet, ainsi qu’Amandine Para et Omid Moghaddas feront une indispensable mise au point. L’après-midi sera consacrée à la précision du placement des implants, montrera l’évolution de la chirurgie guidée statique et dynamique. Des guides chirurgicaux vers la navigation. Là encore, nous avons confié ce sujet à deux conférenciers exceptionnels, Renaud Noharet et Alfonso Cabalerro de Rodas. Nous conclurons avec une intervention sur la limite du traitement maxillaire très résorbé et les implants zygomatiques, présentée par Sepehr Zarrine.
Pourquoi avoir choisi d’organiser une rencontre tous les trois ans ?
B. C. : La pandémie nous a obligés à revoir notre calendrier mais, notre continuum, comme son nom l’indique, permet une continuité dans la relation avec les sapistes pour, au-delà du plaisir de se voir et de partager, faire le point sur l’évolution de notre beau métier. Un maximum de trois ans entre chaque rencontre est un rythme parfait. Les deux derniers ont eu lieu à la Cité des sciences et de l’industrie, ce qui collait parfaitement avec nos sujets. Cette année, nous nous recentrons au cœur de Paris, dans l’un des plus beaux lieux de la capitale. Rendez-vous donc le 25 juin 2022 !
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