7e symposium européen réunit plus de 100 participants en Irlande.
Le 7e symposium des étudiants des programmes postgraduates de la Fédération européenne de parodontologie a eu lieu du 7 au 9 septembre à Ballyconnell, dans le comté de Cavan, à environ 100 miles du centre de Dublin.
L’European Federation of Periodontology (EFP), organisatrice de l’événement professionnel majeur qu’est le congrès Europerio, réunit tous les deux ans les 15 centres de formation européens accrédités en parodontologie et dentisterie implantaire. Les étudiants conviés sont ceux de deuxième et troisième années (le programme est un cursus de 3 ans temps plein). L’événement permet à chaque programme de présenter deux étudiants, chacun exposant soit un cas clinique en parodontologie et/ou dentisterie implantaire, soit le sujet de recherche qu’il accomplit durant son cursus. La France comprend deux programmes, l’un à Strasbourg, l’autre à Paris Diderot (hôpital Rothschild, AP-HP), tous deux représentés par leurs directeurs et codirecteurs, à savoir les Professeurs Henri Tenenbaum et Olivier Huck pour Strasbourg et le Professeur Philippe Bouchard et le Docteur Francis Mora pour Paris Diderot.
Cette année la mise en œuvre du symposium revenait à Ioannis Polyzois, directeur du programme postgraduate du Trinity College de Dublin. La réunion comptait 116 participants dont 82 étudiants et 29 directeurs et codirecteurs des programmes.
Après un accueil chaleureux par le Professeur Moshe Goldstein, responsable de l’harmonisation de l’ensemble des programmes postgraduate à l’EFP, et une allocution de Gernot Wimmer, président de l’EFP, le colloque s’est déroulé selon une organisation désormais classique et bien rodée. Chacune des 15 sessions est animée par un directeur de programme différent et comprend une présentation clinique et une présentation recherche par deux étudiants qui suivent leur formation de spécialité dans des programmes différents.
On notera la session animée par le Professeur Henri Tenenbaum qui comprenait la présentation d’un cas clinique par un étudiant de l’Eastman Dental Institute de Londres (Royaume-Uni) et la recherche d’un étudiant de Haïfa (Israël) sur l’analyse photométrique de la gencive. Le Professeur Philippe Bouchard, quant à lui, pilotait une session qui comprenait un cas clinique d’un étudiant de Dublin (Irlande) et une étude histologique sur la néoformation osseuse péri-implantaire à l’aide de blocs d’os allogénique (« human freeze-dried bone blocks » ou h-FDB) présentée par un étudiant de Tel Aviv (Israël). Les étudiants français étaient brillamment représentés pour la clinique par Sébastien Moreau (Paris Diderot) et Rodrigo Martin-Cabezas (Strasbourg) et pour la recherche par Catherine Petit (Strasbourg) et Isabelle Fontanille (Paris Diderot) qui présentaient respectivement une étude de suivi de l’effet du stress sur les résultats du traitement non chirurgical des parodontites chroniques sévères et une méta-analyse sur l’effet de la chirurgie bariatrique sur la santé parodontale. La qualité des présentations de nos « nationaux » fut excellente et les enseignants des programmes postgraduates français peuvent s’enorgueillir d’un enseignement qui place nos étudiants au meilleur niveau européen.
On ne cessera de répéter l’intérêt de ce type de réunion qui renforce l’amitié entre les acteurs pédagogiques et élabore celle qui sous-tendra les relations futures entre les jeunes spécialistes européens. Enfin, la saine compétition qui jaillit de ces rencontres ne peut que renforcer la volonté de chacun de porter au plus haut la parodontologie et la dentisterie implantaire.
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