L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) souhaite que, dès janvier 2020, le paracétamol et les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) ne soient plus en libre accès et soient tous placés derrière le comptoir du pharmacien. Ces médicaments pourraient donc continuer d’être vendus sans ordonnance mais sous le contrôle des pharmaciens.
L’Agence s’inquiète des mésusages. « Le paracétamol peut entraîner des lésions graves du foie dans certains cas de surdosage, pouvant conduire à des greffes du foie (1re cause de greffe hépatique d’origine médicamenteuse en France), indique-t-elle, le 3 octobre. Quant aux AINS, ils sont susceptibles d’être à l’origine de complications rénales, de complications infectieuses graves et sont toxiques pour le fœtus en cas d’exposition à partir du début du 6e mois de grossesse (au-delà de 24 semaines d’aménorrhée).
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