« A compter du 15 janvier 2020, les médicaments contenant du paracétamol et certains anti-inflammatoires non stéroïdiens (ibuprofène et aspirine) devront tous être placés derrière le comptoir du pharmacien », indique l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) dans un communiqué du 17 décembre.
Ils continueront d’être vendus sans ordonnance mais sous le contrôle des pharmaciens. « Ces médicaments sont sûrs et efficaces lorsqu’ils sont correctement utilisés, mais présentent des risques lors d’une utilisation inadéquate », précise l’Agence qui avait proposé cette mesure en octobre dernier mais sans fixer de date.
Le paracétamol peut entraîner des lésions graves du foie dans certains cas de surdosage, pouvant conduire à des greffes du foie (1ère cause de greffe hépatique d’origine médicamenteuse en France). Les AINS, sont susceptibles d’être à l’origine de complications rénales, de complications infectieuses graves et sont toxiques pour le fœtus en cas d’exposition à partir du début du 6e mois de grossesse.
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