A l’occasion de la Journée mondiale de la santé bucco-dentaire du 20 mars, la Fédération française d’orthodontie (FFO) rappelle que « dépister tôt pour traiter tôt est essentiel ».
Dans un communiqué du 12 mars, elle insiste sur l’âge du premier diagnostic, 6 ans, âge qui permet « d’identifier les premiers signes de besoins orthodontiques et d’intervenir avant que les problèmes ne s’aggravent ».
D’après un sondage OpinionWay commandé par la FFO, une majorité de Français pensent en effet qu’il vaut mieux attendre l’âge de 10 ans.
Pourtant, les béances, les décalages ou encore les mentons en retrait ou en avant doivent, dans l’idéal, être pris en charge dès 6 ans. Un traitement interceptif fixe ou amovible sur une durée de 6 à 18 mois contribue à réduire les infections ORL, à améliorer la ventilation et la qualité du sommeil et à éviter une aggravation des malpositions dentaires.
Le dentiste, premier à adresser les jeunes patients
Le sondage, réalisé en octobre 2024, souligne que 90 % des 1006 Français interrogés considèrent le dentiste comme le principal professionnel de santé pour orienter un enfant vers un orthodontiste, loin devant les pédiatres (46 %) et les orthophonistes (35 %).
« Nous constatons que depuis la mise en place de « M’T Dents », les enfants arrivent plus tôt dans nos cabinets grâce à la vigilance de nos confrères dentistes », se satisfait la FFO. Mais les autres professionnels de santé avec qui nous avons coutume de travailler sont également au premier rang pour nous les orienter rapidement. »
Une coopération entre plusieurs professionnels de santé, incluant pédiatres, médecins généralistes, orthophonistes et même médecins scolaires, « permet de mieux comprendre et traiter les facteurs sous-jacents, qu’ils soient dentaires, respiratoires ou comportementaux ».
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