Dans une lettre datée du 17 avril adressée au ministre de la Santé, Olivier Véran, le Syndicat national des internes en odontologie (SNIO) se dit « profondément choqué » de ne pas avoir été convié à une réunion organisée le 15 avril avec les internes en médecine et pharmacie.
« Dois-je vous rappeler l’existence de notre spécialité ? », s’émeut la présidente du syndicat Sarah Gomulinski, rappelant au ministre qu’alors que tous les cabinets dentaires libéraux étaient fermés lors du premier confinement, les 335 internes en odontologie « ont assuré les urgences bucco-dentaires dans tous les services hospitaliers de France parfois sans les protections indispensables alors même que notre spécialité est l’une des plus exposées ».
La réunion en question, faisait suite à l’alerte lancée par l’Intersyndicale nationale des internes en médecine (ISNI) selon lequel déjà 5 internes se sont suicidés depuis le début de l’année 2021 pour cause d’épuisement professionnel (un interne en médecine travaille en moyenne 58h par semaine, plus de 70h en chirurgie et réalise souvent deux à trois gardes de 24h par semaine), de harcèlement et de violences passés sous silence.
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