Seuls 53 % des Français, et 63 % des femmes, se déclarent concernés, pour eux-mêmes ou pour leurs proches, par le cancer du sein, selon un sondage publié par l’Institut Curie le 24 septembre. Une proportion relativement faible au regard de l’incidence élevée de la maladie : 59 000 nouveaux cas et 12 000 décès sont comptabilisés chaque année en France. Une femme sur huit risque de développer un cancer du sein au cours de sa vie.
Heureusement, l‘organisation du dépistage entre 50 et 74 ans a permis de faire reculer de 20 % la mortalité due à ce cancer. S’il est dépisté à un stade précoce, il peut être guéri dans 9 cas sur 10. D’où l’intérêt de la campagne d’information annuelle « Octobre Rose » sur le dépistage précoce et de lutte contre les cancers du sein.
« Cette année, du fait de la crise sanitaire de la Covid, il y a un retard considérable dans le diagnostic des cancers en général, et plus particulièrement des cancers du sein. Durant cette période de confinement, sur les trois mois, il n’y a eu que la moitié des diagnostics de cancer auxquels on s’attendait », s’est inquiété sur Europe 1, ce 1er octobre, Axel Kahn, président de la Ligue contre le cancer. Par conséquent, alors que des retards de diagnostic de deux, trois mois ne doivent pas porter à conséquence normalement, on en est maintenant sans doute dans certains cas à des retards de cinq, six mois. »
Plus que jamais, la mobilisation reste nécessaire.
#OctobreRose
http://www.cancerdusein.org/
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