Annoncée en février dernier par le Premier Ministre, Edouard Philippe, la réforme du numerus clausus de fin de première année commune aux études de santé (PACES) doit trouver son dénouement à la fin de l’année. Suppression, augmentation ou modulation par université, le gouvernement lance « une réflexion sans tabou ».
Une réforme de la PACES elle-même est également en cours de réflexion pour mettre fin, selon les termes du Premier Ministre, à « l’effroyable gâchis de la première année ». « On connaît tous des cas autour de nous d’étudiants, souvent méritants qui, après deux échecs, se retrouvent sans rien. Certains, en général les plus aisés, vont se former ailleurs en Europe. Pour les autres, la sanction est très brutale », avait-il ajouté. Pour alimenter ces débats, l’Association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF) a lancé le 30 août une « concertation nationale » sur l’entrée dans les études de santé et le numerus clausus. Elle attend les avis de tous les étudiants en PACES.
Numerus clausus et PACES : à la réforme
- Publié le . Paru dans L'Information Dentaire
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