Face à la progression des variants du SARS-CoV-2 britannique, sud-africain et brésilien, le Centre national des professions de santé (CNPS) et la Fédération française des praticiens de santé (FFPS) appellent les libéraux de santé « à se mobiliser et à redoubler de vigilance pour les contenir ».
« Le variant sud-africain et brésilien sont encore minoritaires, mais ils présentent un risque d’échappement immunitaire et vaccinal qui conduirait à une nouvelle pandémie, et probablement à de nouveaux confinements », estiment les deux instances le 10 février, rappelant les nouvelles recommandations données par le ministère de la Santé dans un message « DGS Urgent » du 7 février :
– Opérations de tracing et d’isolement déclenchées dès la réception du résultat du test de première intention, antigénique ou PCR ;
– En cas de test positif, second test systématique RT-PCR de criblage réalisé dans un délai de 36 heures maximum afin de dépister la présence d’un variant ;
– Isolement durant 10 jours ;
– Isolement des cas contacts durant 7 jours ;
– Cas contacts à risque testés à J+10.
– Renforcement de l’application des gestes barrières.
« La mise en œuvre de l’isolement précoce des personnes porteuses d’un variant est stratégique pour briser les chaines de contamination, souligne le CNPS. Les professionnels de santé libéraux doivent en convaincre leurs patients ».
Dans ce contexte, Les CDF, membres du CNPS, appellent la profession, le 10 février également, à « rejoindre l’effort collectif des professionnels de santé contre cette épidémie » et propose au gouvernement « pour ne pas prendre une nouvelle fois de retard » de permettre aux confrères de participer à la campagne de vaccination avec le vaccin AstraZeneca facilement administrable en ville. L’Ordre a également fait cette proposition le 4 février dernier.
Commentaires