C’est ce que soutient le nouveau président de la Mutualité Française, Thierry Beaudet, dans un entretien aux Echos du 30 septembre. S’il se dit « favorable au fait de revaloriser les soins conservateurs », il fait remarquer que les négociations conventionnelles sur le dentaire viennent après la négociation avec les médecins, « dont l’impact financier sera déjà de 315 millions d’euros en année pleine pour les complémentaires santé, dont 165 millions pour les seules mutuelles ».
Pour lui, « les mutuelles n’ont plus de marges. (…) Le ministère de la Santé et l’Assurance-maladie ne peuvent pas laisser croire que cela (la revalorisation des soins) sera sans impact sur le budget des ménages : ces coûts seront répercutés sur les assurés. Or, la très large majorité de nos adhérents regardent de plus en plus leurs cotisations à l’euro près »
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