La ministre de la Santé a présenté le 21 mars sa « stratégie nationale » d’amélioration de la qualité de vie au travail des professionnels de santé libéraux. Un plan en trois axes. D’abord : « Améliorer les conditions d’exercice » en créant un « observatoire national de la qualité de vie au travail et des risques psychosociaux des professionnels de santé » chargé de repérer les difficultés et de généraliser les bonnes pratiques ambulatoires. Il s’agit également, par la formation initiale et continue, de permettre l’appropriation par chacun du concept de qualité de vie au travail.
Deuxième axe : « Assurer la sécurité des soignants » en développant les accords « santé-sécurité-justice » déjà existants, en lançant une campagne de communication pour sensibiliser le grand public « aux exigences de la relation soignant/soigné » et en diffusant un guide et des fiches pratiques pour prévenir et faire face aux incivilités et aux violences. Dernier volet : « Prévenir et prendre en charge la souffrance au travail ». Il s’agit de lancer une campagne de communication pour informer les professionnels de santé sur l’épuisement au travail, leur rappeler les dispositifs de soutien existants, mais aussi d’amplifier les formations de « soins aux soignants ».
Présentées sans cadre budgétaire, sans calendrier et dans un contexte de tensions vives entre les libéraux de santé et Marisol Touraine, ces mesures apparaissent presque comme une provocation…
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