Il a tiré sa révérence, dignement, calmement, après des mois de longues souffrances et de nombreuses interventions. Il a lutté jusqu’au bout, avec une abnégation et un courage incroyables.
Nous sommes un peu orphelins d’un homme qui, par ses multiples facettes, nous avait profondément attachés à lui.
Certains d’entre nous l’ont connu dès 1975, lorsque nous suivions les enseignements de notre Maître, le Professeur J. Lejoyeux. Nous étions devenus de vrais amis, faisant ensemble nos « premiers pas » dans cette belle discipline des thérapeutiques du patient édenté total, qui nous a liés à jamais, professionnellement, mais aussi dans notre vie personnelle.
C’était un homme élégant, possédant une sorte de flegme britannique, mais surtout d’une extrême droiture. Son sourire était doux et d’une grande franchise. Son regard était précis, scrutateur, avide de tout capter, et nous y trouvions souvent une pointe de malice. Son calme apparent cachait une sensibilité à fleur de peau.
Il a exercé avec passion sa carrière de Maître de conférences à Toulouse, imprégné de l’ardente envie de faire passer le message à ses étudiants qui lui étaient si chers.
Alors que la maladie frappait déjà à la porte, il n’a pas hésité à prendre à bras-le-corps des fonctions de Chef de service, s’infligeant un énorme travail supplémentaire, tout en poursuivant sans relâche, jusqu’au bout, ses enseignements et ses soins à ses chers patients.
Marcel était Officier dans l’Ordre des Palmes Académiques.
Nous savons tous combien sa chère épouse Louise s’est dévouée pour lui durant ses longues années de souffrance, tout simplement par amour…
Repose en paix, très cher Marcel… Lorsqu’un homme comme toi disparaît, il ne peut laisser qu’un vide immense. Nous ne t’oublierons pas et veillerons sur ton épouse et ta fille dans le souvenir des merveilleux moments passés avec toi.
Adieu l’ami…
Ses compagnons universitaires de prothèse complète
Commentaires