« Alors que nous célébrons cette année les 40 ans de la découverte du virus du VIH/sida, les progrès en matière de prévention, de dépistage et de traitement laissent espérer une éradication de la transmission du virus à l’horizon 2030 », estiment le conseil national du Sida et l’Inserm dans un lettre ouverte adressée aux professionnels de santé, relayée par le conseil de l’Ordre des chirurgiens-dentistes à l’occasion du dernier Sidaction (22-24 mars).
Aujourd’hui, le traitement précoce dès le diagnostic permet aux personnes vivant avec le VIH de ne pas transmettre le virus et d’avoir une espérance de vie proche de celle de la population générale.
Quant aux personnes exposées au risque d’infection, la prophylaxie préexposition (PrEP), qui consiste en la prise d’antirétroviraux par voie orale, empêche la contamination par le virus.
Malgré ces progrès « l’épidémie ne baisse pas suffisamment vite », regrettent les deux instances. Elles préconisent de renforcer fortement et concomitamment les dépistages « qui doivent être plus précoces et répétées », l’accès à la PrEP « qui doit bénéficier à davantage de personnes exposées » mais aussi aux traitements précoces.
« Nous avons donc tenu à nous adresser à vous (professionnels de santé), pour assurer une promotion large de ces messages clés » dans notre environnement professionnel et au-delà « pour lutter contre la sérophobie, qui reste un véritable frein au dépistage et à la prévention combinée ».
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