« Encore une fois, les chirurgiens-dentistes et leurs assistant(e)s dentaires ne sont pas considérés comme des professionnels de santé indispensables à la gestion de la crise sanitaire due au coronavirus », s’insurgent l’URPS chirurgiens-dentistes de Bretagne ainsi que les représentants syndicaux FSDL, Les CDF, UD et SCFD de la région. Ces deux professions ont été en effet « oubliées » de la liste nationale des professionnels indispensables dont les enfants peuvent être accueillis à l’école même si leur classe est fermée..
Au titre des libéraux, y figurent les biologistes, infirmiers diplômés d’Etat, médecins, pharmaciens et préparateurs en pharmacie, sages-femmes et ambulanciers. Mais en effet pas de dentistes ni assistant(e)s dentaires… Cette liste a été publiée le 6 janvier et au 14 janvier, malgré les protestations déjà envoyées au ministère de la Santé, toujours rien. « Il est discriminant et humiliant que, 8 jours après la publication de la liste, les chirurgiens-dentistes et leurs assistantes dentaires n’y aient toujours pas été ajoutés, au prétexte d’une décision administrative non adaptable en région », remarque le communiqué de l’URPS du 14 janvier ».
Le 12 janvier, les URPS des régions Auvergne-Rhône-Alpes, Ile-de-France et Grand-Est et Hauts-de-France ont envoyé un courrier au ministre de la Santé lui demandant de réparer urgemment cet oubli. « L’absence d’accueil au sein des écoles de nos enfants conduira à la fermeture des cabinets entraînant un afflux des urgences dentaires au sein des hôpitaux qui ne pourraient faire face, par manque de moyens tant matériels qu’humains », arguent-ils notamment.
La veille, le 11 janvier, le président du Conseil régional de l’Ordre Auvergne-Rhône-Alpes, Alain Durand, notant « qu’une fois de plus » le gouvernement avait « oublié » les praticiens et qu’en conséquence certaines écoles refusaient de prendre en charge les enfants des dentistes et assistant(e)s avait envoyé sur les réseaux sociaux un « Certificat » attestant conformément au code de la Santé publique « notre appartenance à la Santé ». Et de citer l’article L.4111-1 pour les praticiens et L.4393-8 pour les assistantes.
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