« Contrairement à des informations circulant (entre autres) sur les réseaux, les assistants dentaires ne sont pas habilités à déclencher un appareil générant des rayonnements X », rappelle une nouvelle fois l’Ordre des chirurgiens-dentistes dans « La Lettre » du mois de septembre.
L’article R. 1333-68 du Code de la santé publique stipule en effet que « l’emploi des rayonnements ionisants sur le corps humain est réservé aux médecins et chirurgiens- dentistes justifiant des compétences requises […] ». « Une assistante qui réaliserait des radios pourrait se voir poursuivi pour exercice illégal de la profession de chirurgien-dentiste et encourrait jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende, souligne l’Ordre. Quant au chirurgien-dentiste employeur, il serait poursuivi pour complicité d’exercice illégal ».
Problème : beaucoup d’assistantes (une majorité ?) réalisent aujourd’hui des clichés à la demande de leur praticien… La législation pourrait évoluer avec l’avènement des Assistant(e)s en médecine bucco-dentaire (AMBD) probable nouveau nom des « assistant(e)s dentaires qualifié(e)s de niveau 2 ». Sous réserve d’une formation spécifique, elles pourraient réaliser des radiographies intrabuccales de diagnostic et des radios extra-buccales (panoramique, téléradiographie) (doses inférieures à 30 mSVt). C’est en tout cas ce qui a été annoncé à l’occasion du dernier congrès de l’ADF et lors de la Journée nationale des assistantes dentaires en avril dernier.
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