Le ministre de la Santé, François Braun, s’est dit « favorable », le 3 mai sur France Inter, « à l’interdiction des cigarettes électroniques jetables « puffs », parce qu’elles conduisent une partie jeune de notre population vers le tabagisme, qui est un fléau ».
Le ministre réagissait à une tribune publiée dans Le Monde le 30 avril, par l’Alliance contre le tabac (ACT) ainsi qu’une vingtaine de médecins et associations de défense de l’environnement pour qui la cigarette « puff », est « un fléau environnemental et sanitaire qu’il faut interdire d’urgence comme c’est déjà le cas en Allemagne, en Belgique et en Irlande ». Selon une étude réalisée par l’ACT en octobre dernier, malgré son arrivée très récente sur le marché (mi-2021), déjà deux tiers des adolescents de 13 à 16 ans ont entendu parler de la « puff », 13 % l’ont testée et 9 % indiquent en avoir déjà acheté, alors même que la vente de ce produit est interdite aux mineurs.
28 % d’entre eux ont commencé leur initiation à la nicotine à travers ce produit et 17 % se sont ensuite tournés vers une autre forme de produit de la nicotine ou du tabac. Une proposition de loi « visant à interdire les dispositifs électroniques de vapotage à usage unique » a été déposée à l’Assemblée nationale.
Commentaires