En 2022, 44 815 personnes du secteur dentaire ont été suivies dans le cadre de leurs activités professionnelles les exposant aux rayonnements ionisants. 84 % de cet effectif reçoit des doses inférieures à 0,1 mSv (millisievert).
0,1 mSv étant le « seuil d’enregistrement » à partir duquel on commence à mesurer l’exposition aux rayonnements, ces personnes sont considérées comme « non exposées ».
Pour autant, en dentaire toujours, la dose individuelle annuelle moyenne est de 0,20 mSV comme en 2021 (0,16 mSv en 2020 et 0,23 mSv en 2019), indique le bilan annuel sur l’exposition des travailleurs aux rayonnement ionisant en France publié par l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) le 28 septembre.
En effet, 7 120 personnes ont reçu entre 0,1 et 1 mSv faisant grimper la moyenne. « Une dose de 1 mSv est considérée en radioprotection comme une dose faible voir très faible », rassure l’IRSN sur son site internet. 126 personnes ont reçu entre 1 et 5 mSv (145 en 2021) sans que le bilan n’indique les raisons de ces surexpositions.
Dans le domaine des activités de santé autre que dentaire, c’est-à-dire médicales et vétérinaires, 159 799 travailleurs ont été suivis. La dose individuelle moyenne est de 0,33 mSv, en légère augmentation sur un an. Seuls 1716 travailleurs (1 % de l’effectif) ont reçu une dose supérieure à 1 mSv dont 36 de 5 à 10 mSv et 10 au-delà.
Globalement, 386 080 travailleurs ont été suivis en 2021 : industrie, nucléaire ou non, santé, recherche, exposition à la radioactivité naturelle,… La dose individuelle moyenne s’établit à 0,90 mSv, en hausse de 6 % par rapport à 2021. Ce sont les personnels navigants civils et militaires soumis aux rayonnements cosmiques, qui reçoivent la dose individuelle moyenne la plus élevée (1,37 mSv) avant même les travailleurs du nucléaire (1,36 mSv).
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