En 2023, 37 819 personnes du secteur dentaire ont été suivies dans le cadre de leurs activités professionnelles les exposant aux rayonnements ionisants. 89 % d’entre elles reçoivent des doses inférieures à 0,1 mSv (millisievert). 0,1 mSv étant le « seuil d’enregistrement » à partir duquel on commence à mesurer l’exposition aux rayonnements, ces personnes sont considérées comme « non exposées ».
Pour autant, la dose individuelle annuelle moyenne est de 0,26 mSv, en augmentation par rapport à 2022 (0,20 mSv), indique le bilan annuel sur l’exposition des travailleurs aux rayonnements ionisants en France publié par l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) le 10 septembre. En effet, 4 302 personnes ont tout de même reçu entre 0,1 et 1 mSv faisant grimper la moyenne. « Une dose de 1 mSv est considérée en radioprotection comme une dose faible voire très faible », rassure l’IRSN. 40 personnes ont reçu entre 1 et 5 mSv (126 en 2022) et deux, plus de 10 mSV, sans que le bilan n’indique les raisons de ces surexpositions.
Dans le domaine des activités de santé autres que dentaire, c’est-à-dire médicales et vétérinaires, 173 265 travailleurs ont été suivis. La dose individuelle moyenne est de 0,31 mSv en médecine et de 0,13 mSV dans le secteur vétérinaire. Globalement, 360 743 travailleurs ont été suivis en 2023 : industrie nucléaire ou non, santé, recherche, exposition à la radioactivité naturelle… La dose individuelle moyenne s’établit à 0,95 mSv, en hausse par rapport à 2022 (0,90 mSv). Ce sont les personnels de l’industrie non nucléaire qui reçoivent la dose individuelle moyenne la plus élevée (1,42 mSv), avant même les travailleurs du nucléaire (1,35 mSv).
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